LES CONFRÈRES sont plutôt favorables à l’obligation de prescrire en DCI, comme le montrent les commentaires déposés sur le quotidiendupharmacien.fr. Marc, par exemple, s’étonne de l’hostilité des praticiens à devoir ajouter le nom de la DCI à la main si leur logiciel d’aide à la prescription (LAP) n’a pas encore été certifié : « Quand on voit le nombre de médecins qui rédigent encore à la main, je cherche pourquoi ça coince. » La question des LAP non certifiés agace Pascal, qui affirme qu’ils sont « prêts depuis longtemps, il suffit que nos bons seigneurs veuillent bien s’en servir ». Jean-Claude, lui aussi, s’attaque aux médecins en indiquant qu’ils « condamnent les génériques au nom de leur connaissance du médicament ». En toute logique, fait remarquer l’internaute, ils devraient donc pouvoir prescrire en DCI sans difficulté. Hervé, quant à lui, accuse plutôt les gouvernants qui « proposent des lois sans se poser de questions sur leurs conséquences ». Pour François, la prescription en DCI n’aura pas lieu, puisqu’il n’y a aucune sanction prévue, « ni pour les éditeurs de logiciel, ni pour les médecins qui continueront à inscrire sur leurs ordonnances les noms de marque soufflés par la promotion industrielle ». Ce que Jean résume par un commentaire laconique : « Comme toujours, il y a la loi, et il y a les médecins ! » Un autre internaute, un peu fataliste, prédit que « seule une minorité de médecins prendra en considération cette nouvelle règle de prescription ». Nathalie n’y voit que de la mauvaise volonté mais note que, dans son secteur, plusieurs médecins rédigent déjà « la quasi-totalité de leurs ordonnances uniquement en DCI ». D’ailleurs, aux yeux de Sylvianne, « la DCI c’est le vrai nom du médicament, ça fait bien longtemps que tous les soignants devraient parler et communiquer en DCI ». Le Dr Gnon, fidèle contributeur du site, assure au contraire que les médecins « ont accepté le principe ». Selon lui, les prescripteurs « commencent à avoir des logiciels avec DCI et ceux qui font des ordonnances papier se mettent aux DCI puisque c’est le générique qui est consommé, et au final le pharmacien substitue tant qu’il peut ».
Des internautes plutôt favorables à la prescription en DCI
Publié le 18/12/2014
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MÉLANIE MAZIERE
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3141
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