Un pharmacien irakien, sa femme et ses enfants, sont parmi les premières victimes de l'interdiction d'entrer aux États-Unis énoncée vendredi par le président américain. Le décret anti-migrants a brisé le rêve de cette famille qui avait attendu deux ans pour obtenir ses visas d’immigration.
Fouad Sharef Suleman, un pharmacien d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, ainsi que son épouse et leurs enfants, avaient tout quitté pour commencer une nouvelle vie dans le Tennessee, au sud des États-Unis. Après deux ans d’attente, ils avaient obtenu leur visa d’immigration, le 5 décembre dernier, auprès de l’ambassade américaine de Bagdad.
Leur rêve s’est finalement brisé samedi à l’aéroport du Caire. La famille a en effet été refoulée au départ de l’avion de la compagnie EgyptAir, en vertu du décret anti-migrants en vigueur depuis le 27 janvier. Comme des centaines de voyageurs à travers le monde, le pharmacien irakien et les siens ont été bloqués par les nouvelles règles interdisant désormais l’entrée des États-Unis aux ressortissants de sept pays, majoritairement musulmans, dont l’Irak. « C’est une dictature. Quelqu’un signe et c’est applicable immédiatement. On se croirait sous Saddam Hussein », s’est insurgé le quinquagénaire. Dimanche matin, Fouad Sharef Suleman et sa famille ont dû regagner Erbil, leur ville d’origine. « Donald Trump a ruiné ma vie », se désole le pharmacien.
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