La population mondiale est de plus de 7,2 milliards d’habitants ;
. 7 milliards en 2011 ;
. 3,5 milliards vers 1970 (cette population va doubler en 40 ans) ;
. 1,8 milliard vers 1920 (cette population va doubler en 50 ans) ;
. 0,9 milliard vers 1800 (cette population va doubler en 120 ans) ;
. 450 millions vers 1500 (cette population va doubler en 300 ans) ;
. 200 millions vers 400 (cette population va doubler en 1 000 ans).
Il aura fallu environ 100 000 ans pour que la population mondiale passe de 500 000 individus à une population estimée entre 1 et 10 millions, donc pour que la population soit multipliée par 2 ou 20 ; et seulement 1 000 ans pour que la population mondiale double (200 millions vers 400 et 450 millions vers 1500).
Le temps qu’il faut à la population mondiale pour doubler se réduit de façon exponentielle. La dernière projection de la population mondiale de l’organisation des Nations unies (ONU), révisée en 2010/2011 et publiée le 3 mai 2011, suppose, selon son scénario moyen, que l’humanité pourrait atteindre 9,3 milliards de personnes vers 2050 et 10,1 milliards en 2100. La « variante haute » des projections, avec un milliard supplémentaire d’habitants s’ajoutant à la population chaque décennie (ou tous les 11 ans) de 2010 à 2100.
Les suites arithmétiques de raison 2 amènent très rapidement à des chiffres astronomiques.
Deux exemples. Si vous mettez un grain de riz sur la première case d’un échiquier et que vous doublez la quantité à chaque case, la quantité de riz que vous aurez sur la dernière case (n° 64) est égale à 2 puissance 63 (première case 2 puissance 0 = 1) ; ce qui équivaut à un siècle de production mondiale. Vous pouvez le dire autrement, si on compare le chiffre obtenu avec le nombre de secondes écoulées depuis le Big-Bang, ce chiffre est 40 fois supérieur !
Autre exemple, si vous coupez une feuille de papier en deux, puis que vous placez les deux morceaux l’un sur l’autre avant de répéter l’opération 52 fois de suite, quelle hauteur de papier atteindrez-vous, sachant que l’épaisseur d’une feuille est d’environ un dixième de millimètre ? Une hauteur supérieure à la distance de la terre au soleil !
Dans le même ordre d’esprit, la surpopulation va atteindre des chiffres que la terre ne pourra supporter. On voit déjà que certains problèmes tels que l’appauvrissement des océans en poissons sont dus à une surconsommation afin de satisfaire la population actuelle. Idem pour les ressources en eau potable, en pétrole, etc. Un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme est cependant nécessaire au remplacement des générations. La politique de l’enfant unique a ralenti la démographie de la Chine. Cependant, aucune institution n’est vraiment capable d’imposer une législation limitant la croissance démographique : ce sont essentiellement l’accès à la contraception et à l’avortement qui agissent de façon significative sur le taux de natalité. Il est du devoir des politiques, par des mesures fiscales pénalisantes (taxes), mais aussi et surtout par la sensibilisation des populations à la nécessité d’une démographie contrôlée, de freiner l’irrémédiable ascension de la natalité.
On voit qu’il est nécessaire pour contrôler la démographie que les États n’encouragent pas une natalité au-delà de deux grossesses ; donc deux enfants, ou trois si la seconde grossesse est gémellaire.
Il semble donc plus que nécessaire, pour les raisons que l’on vient d’évoquer, mais aussi pour des raisons économiques, surtout en période de crise, de ne pas encourager les grossesses par des allocations familiales. De supprimer ces allocations ou de les limiter à deux grossesses. Au-delà, c’est la convenance personnelle qui doit s’appliquer et qui n’a pas à être financée par le contribuable. Dans cette logique de limitation des naissances planétaires, il serait même envisageable de taxer les familles au-dessus d’un certain nombre d’enfants. Voilà de quoi renflouer en partie les caisses de notre nation pour des raisons de pérennité de l’humanité. Contraception ou taxes : il faut choisir. La réflexion est entre les mains des politiques.
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