JOUER DEVANT un parterre de géraniums, fuschias et autres clématites, telle est la performance réalisée la semaine dernière par le Royal Philharmonic de Londres, l’un des plus prestigieux orchestres britanniques. Objectif de l’expérience, favoriser la croissance des plantes. Le langage des fleurs serait-il musical ? L’idée n’est pas nouvelle mais elle est encore l’objet d’une controverse dans la communauté scientifique. Dans « Les langages secrets de la nature », Jean-Marie Pelt consacre en tout cas un chapitre entier aux rapports entre musique et végétaux et affirme, après avoir effectué des expériences, que les plantes sont effectivement sensibles à certaines mélodies. Sur un plan moléculaire, les ondes sonores stimuleraient chez elles la production de protéines, et donc leur croissance.
Le chef d’orchestre Benjamin Pope, heureux d’avoir joué devant le public « le plus parfumé qu’il ait jamais eu », a reconnu : « c’est un peu déroutant d’avoir des corolles inclinées au premier rang au lieu de spectateurs en train d’applaudir. » L’enregistrement du concert, intitulé « La saison des fleurs : musique pour faire pousser », doit permettre aux jardiniers de vérifier l’influence supposée de la musique classique sur le développement de leurs semis.
Le Royal Philharmonic de Londres a notamment interprété la Symphonie numéro 40 en sol mineur de Mozart. Au programme du prochain concert : un prélude de Bach… à fleurs bien sûr.
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