MIEUX ACHETER, mieux vendre, et maîtriser la qualité pour mesurer sans crainte les résultats de l’officine ! Un credo pour Cofisanté. Une règle de vie pour le président-directeur général du groupement, Bruno Métairie. Une vérité absolue qu’il n’a cessé de décliner tout au long de la dixième convention des équipes.
Réunis pendant deux jours à de Disneyland Paris, une centaine de préparateurs en pharmacie, travaillant dans des officines membres de Cofisanté ont ainsi écouté les règles et autres recettes qui devraient leur permettre de surmonter les défis qui attendent la profession. Et ils sont nombreux ! « Avec la signature de la convention pharmaceutique, une nouvelle ère commence », n’a pas manqué de leur rappeler Bruno Métairie. Une nouvelle ère qui démarrera avec l’atteinte des objectifs de substitution. Soit 85 % à la fin de cette année. Un seuil jugé tout à fait accessible par les dirigeants de Cofisanté, comme par les fabricants de génériques. Et, pour en convaincre les équipes officinales envoyées par les membres du groupement, deux laboratoires partenaires – Biogaran et Teva – sont venus proposer des clés pour « surmonter les freins à la substitution ». Un exercice ludique auquel se sont livrés avec enthousiasme tous les préparateurs. L’occasion également de faire part des problèmes qu’ils rencontrent au quotidien et d’obtenir de nouveaux arguments pour convaincre des patients de plus en plus réticents.
Cette convention des équipes a également été l’occasion de s’initier aux nouvelles missions issues de la convention pharmaceutiques. Une étape fondamentale pour Bruno Métairie, qui considère « indispensable de développer la part de l’honoraire ». Une conviction encore renforcée par les mesures qui, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, frappent encore le médicament. « À l’heure où nombre d’officines sont aujourd’hui confrontées à de sérieuses difficultés économiques, y compris au sein de notre groupement, où des pharmacies réalisant plus de deux millions de chiffre d’affaires sont en situation très précaire, il nous faut trouver des relais de croissance qui soient autant que possible déconnecter de la marge sur le médicament. »
Nouvelles missions en ligne de mire.
Une conviction que le président de Cofisanté n’entend pas pour autant sacrifier sur l’autel de la facilité. « Il ne s’agit pas de copier les modèles québécois, suisse ou belge, car aucun de ces pays n’est véritablement comparable à la France », explique-t-il. En clair, il appartient aux officinaux hexagonaux de trouver leur propre modèle et de développer des services qui correspondent aux patients français. D’où la nécessité de franchir avec succès l’épreuve des entretiens pharmaceutiques sur les anticoagulants oraux, puis sur les antiasthmatiques, afin de pouvoir développer ce concept vers d’autres pathologies. Dans cette optique, le groupement a pris le prétexte de la petite traumatologie pour expliquer aux équipes officinales comment accueillir au mieux d’un patient. Un avant-goût des nouvelles missions que la dernière conférence de cette journée studieuse est venue conclure en rappelant « le rôle central du pharmacien et de son équipe dans la prise en charge des soins de premiers recours ». Un message reçu cinq sur cinq par des équipes attentives et soucieuses face aux nuages qui s’amoncellent au-dessus des cieux officinaux.
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