Plus de 10 000 cas d'intoxications liées aux champignons ont été recensés par les centres antipoison entre 2010 et 2017, selon une étude publiée par Santé publique France.
Alors que l'automne a été marqué par une hausse des intoxications liées à la consommation de champignons, Santé publique France publie ce 10 décembre une étude à ce sujet dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Entre 2010, année durant laquelle a été mise en place une surveillance saisonnière par les autorités sanitaires, et 2017, 10 625 cas d'intoxications accidentelles par ingestion de champignons, dont 22 décès, ont été enregistrés par les centres antipoison en France métropolitaine. Plus de 90 % des personnes intoxiquées « présentaient un ou plusieurs signes digestifs, suivis de signes généraux et/ou neurologiques », précise le BEH. Chaque année, environ 30 cas graves et 3 décès sont à déplorer en moyenne. Lorsqu'ils surviennent, les décès sont principalement dus à des syndromes phalloïdiens (68,2 %) et sudoriens (31,8 %). La quasi-totalité des intoxications sont intervenues entre août et décembre, avec un pic au mois d'octobre.
Collectives pour la moitié d'entre elles, ces intoxications concernent tous les âges (de 9 mois à 96 ans) et se concentrent davantage dans l'ouest, le sud et l'est du pays. Les données réunies par Santé publique France montrent que les bolets sont le plus souvent à l'origine des intoxications (plus de 26 % des cas), loin devant les agarics (7,7 %), les clitocybes (6,4 %) et les amanites (5,6 %). Dans un tiers des cas, le nom de l'espèce n'est pas précisé.
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