32 cas d’intoxications graves par des champignons, dont un décès, ont été rapportés depuis trois mois, alors que la moyenne annuelle est d’une vingtaine de cas graves.
« Depuis le début de la surveillance, début juillet, 32 cas graves d’intoxication par des champignons ont déjà été rapportés aux centres antipoison sur 1 179 cas signalés, alors que la moyenne annuelle observée est d’une vingtaine de cas graves », annonce la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué. Sur les 32 cas, 20 correspondent à un syndrome phalloïdien, caractérisé par des signes digestifs survenant en moyenne 10 heures à 12 heures après la consommation de champignons et qui peut être à l’origine d’une atteinte hépatique mortelle en l’absence de traitement. Ce syndrome peut être causé par des amanites (amanite phalloïde, amanite vireuse…), des petites lépiotes ou des galères. Parmi ces 20 cas, deux ont nécessité une greffe hépatique et un troisième cas est décédé.
La DGS rappelle aux amateurs de cueillette la nécessité de « faire identifier sa récolte par un spécialiste au moindre doute avant de les consommer : pharmaciens, mycologues des associations, ou sociétés savantes de mycologie ». Toutes les régions sont concernées par des intoxications par des champignons.
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