L’année 2013 n’avait pas bien commencé pour les pharmaciens. Et elle s’est mal terminée. Dans un contexte économique de crise qui frappe de plein fouet les officines, l’Autorité de la concurrence s’est prononcée pour la vente de médicaments sans ordonnance en grande surface, tandis que le gouvernement décidait de supprimer le monopole de la vente des tests de grossesse en pharmacie. Déjà, une taxe sur les ventes directes avait été ajoutée dans le PLFSS pour 2014, et les contrats de coopération commerciale avec les génériqueurs se retrouvaient dans le collimateur de la justice et du gouvernement. Des attaques tous azimuts, comme pour fragiliser un peu plus le réseau des croix vertes. Pour faire bonne mesure et allumer un contre-feu, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a certes rappelé à la veille de Noël son attachement au monopole officinal de dispensation des médicaments. Mais le mal est fait. Les pharmaciens ne croient plus au père Noël et sont inquiets. D’autant que les négociations avec l’assurance-maladie, qui semblaient plutôt bien parties à la mi-décembre, ont finalement tourné court lors de la dernière réunion. L’honoraire tant attendu, censé pallier les baisses de prix et de volume du marché des médicaments, n’est pas pour tout de suite. Prévu pour fin 2012, puis début 2014, il ne sera finalement pas mis en place, au mieux, avant 2015, et encore partiellement. À condition que les syndicats se mettent d’accord avec l’assurance-maladie, qui doit fournir des modélisations économiques apparemment bien difficiles à calculer, faute de connaître tous les paramètres à intégrer.
Bref, tout bouge et rien ne change. Si l’on voulait faire un parallèle avec les événements dont on commémore cette année le centenaire, on pourrait dire avec légèreté, c’est reparti comme en 14 !
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