LES REVUES santé distribués en pharmacie ont le vent en poupe. Les titres sont déjà nombreux à se partager le marché, qu’ils émanent d’un groupement ou d’un éditeur, voire d’un laboratoire, qu’ils soient liés à un abonnement ou pas. Selon l’étude réalisée par Celtipharm*, déjà plus de huit pharmaciens sur dix distribuent un journal santé auprès de leur clientèle. Parmi les pharmaciens adhérents à un groupement, ce pourcentage monte à plus de neuf pharmaciens sur dix. Le niveau de satisfaction (« très » et « plutôt » satisfaits) est excellent, oscillant de 92,5 % pour les journaux émanant d’un laboratoire, à 100 % pour les journaux sur abonnement, la palme revenant aux publications des groupements et/ou enseignes, avec 63 % de « très satisfaits ».
Mais le marché ne semble pas pour autant saturé. C’est ce que montre l’enquête de Celtipharm, en essayant d’identifier les besoins et les attentes des officinaux vis-à-vis des nouvelles revues. À la question « de quel type de support le pharmacien a-t-il besoin pour répondre aux besoins d’information de ses clients ? », un tiers des pharmaciens répondent un journal, 10 % un support lié aux nouvelles technologies, et 39 % les deux. Une réponse à rapprocher de celle concernant les nouvelles missions de santé publique de la loi Hôpital, patients, santé et territoires, dite loi Bachelot. Quand on interroge les officinaux sur le type de support d’information vers lequel ils devront se tourner, ils répondent en premier lieu les revues et journaux (37 %), puis Internet (33 %), l’affichage vitrine et la télévision arrivant loin derrière, avec moins de 8 %.
Pas étonnant, dans ces conditions, que 40 % des pharmaciens se montrent encore intéressés pour s’abonner à un nouveau journal santé, soit un potentiel de 9 000 pharmacies. À noter que, dans la majorité des cas, ces pharmacies distribuent déjà un journal santé. Parmi celles qui n’en distribuent pas, 22,6 % seraient prêtes à s’abonner. Les raisons avancées par les pharmaciens ne distribuant pas de journaux santé à leur clientèle, sont avant tout le coût de l’abonnement (29 %), trop de publicité (13 %) et un contenu éditorial jugé pas adapté (9,7 %).
Les attentes.
Parmi les propositions avancées par l’étude, la confiance accordée à une équipe spécialisée de pharmaciens pour la mise en place d’un nouveau journal recueille 65 % de réponses favorables, l’exclusivité de la diffusion en officine 62 %, et des garanties sur des liens financiers uniquement avec le monde officinal 57,8 % ; en revanche, les trois quarts des pharmaciens ne sont pas intéressés à devenir actionnaire de ce type de journal.
Les thèmes rédactionnels qui remportent le plus de suffrage sont, dans l’ordre, les pathologies (62 %), le conseil (59 %), les médicaments (54,3 %), la prévention (50,5 %), les traitements (43,8 %), le bien-être (42,4 %), la beauté (34,8 %), le sport (19,5 %) et le thermalisme (16,2 %). Enfin, une majorité de pharmaciens se disent favorables à la mise en place d’une charte limitant les pages de publicité aux seuls produits vendus en pharmacie (78,5 %), mais 53,4 % accepteraient néanmoins des pages de publicité liées à la santé, mais non liées à la vente en officine.
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