Même si Emmanuel Macron s’en défend, affirmant qu’il existe « beaucoup de fausses idées qui circulent », le préprojet de loi diffusé dans la presse et sur notre site lequotidiendupharmacien.fr il y a quelques semaines, paraissait sans ambiguïté. Au-delà d’une remise en cause du monopole de dispensation des médicaments, le texte proposait une ouverture du capital des officines, non seulement à d’autres pharmaciens, mais aussi à des personnes extérieures à la profession. Toutefois, l’officine resterait gérée par un pharmacien. Cette ouverture du capital offrirait la possibilité aux officinaux de réaliser les investissements nécessaires à l’évolution de leurs missions, par l’acquisition d’un robot de dispensation, par exemple, afin de réaliser la dispensation à l’unité ou la préparation de doses à administrer (PDA), expliquent ses auteurs. Elle permettrait aussi la création de chaînes, le préprojet de loi proposant de lever la limite du nombre d’officine dont un pharmacien peut être propriétaire. Enfin, pour les sociétés d’exercice libéral (SEL), l’avant-projet souhaite « généraliser la possibilité de détention du capital, quelle que soit la profession exercée, à hauteur de moins de la moitié (au lieu de moins de 25 % aujourd’hui) ».
Ce que préconisait l’avant-projet de Bercy
Publié le 13/10/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3122
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