La mobilisation des professionnels de santé est parvenue à contrôler les conséquences de la canicule qui a sévi entre le 29 juin et le 5 juillet. Comme le signale le premier décompte publié par l’Institut de veille sanitaire (InVS), le nombre de décès n’a augmenté que de 7 % par rapport à la normale, contre 55 % en août 2003 lors d’un épisode de chaleur comparable. La surmortalité recensée cette année se limite donc à 700 décès contre 15 000 il y a douze ans.
« Tout épisode de canicule s’accompagne d’une surmortalité et avec le plan canicule, l’enjeu est de tout faire pour que celle-ci soit la plus contenue possible », a déclaré Marisol Touraine, ministre de la Santé, précisant que le système de santé, très fortement sollicité, a fait face dans de bonnes conditions. Dans le cadre du plan canicule et de l’alerte vigilance orange lancée dans 51 départements, 2 500 appels ont été décomptés sur la plateforme téléphonique nationale d’information. Les urgences ont enregistré 3 580 passages en lien avec la vague de chaleur pendant ces six jours de canicule, soit trois fois plus qu’en période normale et ce « sans que le système de soins soit engorgé », se félicite le ministère. SOS médecins a pour sa part assuré 1 460 consultations liées aux mêmes raisons, soit dix fois plus qu’en période équivalente.
À signaler que les noyades très nombreuses en ce début d’été (trois par jour en moyenne) sont incluses dans les statistiques des décès « indirects » liés aux grandes chaleurs.
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