84 % des officinaux britanniques estiment que le Brexit aura des conséquences sur leur activité et 79 % d’entre eux s’inquiètent de ces dernières, selon un sondage de l’association britannique des pharmaciens indépendants (National pharmacists association, NPA) et publié le 29 janvier.
Les pharmaciens redoutent avant tout des problèmes d’approvisionnement dans les semaines qui suivront le Brexit, qui aura lieu ce soir, à minuit heure française. Ils soulignent en effet que le pays est déjà confronté à de nombreuses ruptures de stock, parfois très longues, et que le phénomène s’est aggravé en 2019. En outre, 39 % des pharmaciens pensent que le Brexit aura des répercussions négatives sur l’emploi dans les officines, tandis que 6 % seulement prédisent au contraire des emplois supplémentaires.
Depuis plusieurs mois, les organisations professionnelles et les autorités sanitaires ont multiplié les conseils aux pharmaciens pour que le Brexit se passe aussi bien que possible. Elles les exhortent notamment à ne pas stocker de grandes quantités de médicaments – ce que tous ne respectent pas — et les invitent à mieux coopérer entre eux pour pouvoir échanger si besoin des produits en fonction des demandes. À l’image des autres sociétés et organisations pharmaceutiques du pays, la National pharmacists association a toujours refusé de prendre parti pour ou contre le Brexit, estimant que ce n’est pas le rôle d’une structure professionnelle de se prononcer à ce sujet. Mais elle concède au moins un aspect positif à la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne : les autorités ont fini par accorder, en juillet 2019, le droit de substitution aux pharmaciens, qu’ils réclamaient depuis longtemps, alors même que le spectre d’un « no deal », aujourd’hui éloigné, aurait pu désorganiser complètement et durablement l’approvisionnement pharmaceutique du pays sans une telle mesure.
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