UN NOUVEAU volet de l’étude CESIR-A, évaluant l’impact de la consommation de médicaments sur le risque d’accident de la route, vient d’être publié dans Journal of Clinical Psychiatry. Ces analyses récentes apportent un éclairage sur la question des antidépresseurs et montrent qu’une attention toute particulière doit être portée aux périodes d’initiation ou de modification du traitement. Celles-ci sont en effet associées à une vulnérabilité accrue des patients conducteurs.
Ces travaux, coordonnés par l’équipe Inserm « Prévention et Prise en Charge des Traumatismes », s’inscrivent dans le cadre des activités de surveillance, d’évaluation et d’information sur les risques liés à l’utilisation de produits de santé de l’ANSM. Ils permettent de préciser les messages de prévention tels que ceux présents sur les boîtes de médicaments et signalés par des pictogrammes.
Les patients doivent ainsi être informés du risque que présente cette classe de médicaments sur leurs capacités de conduite, notamment lorsque le traitement est initié ou modifié. Le pictogramme orange, présent en France sur la boîte de tous les médicaments antidépresseurs, participe à la mise en garde des usagers et devrait favoriser le dialogue avec les professionnels de santé, que ce soit au moment de la prescription, de l’administration ou de la délivrance.
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