Je vais vous paraître rabat-joie, mais, sincèrement, je ne vois pas pourquoi on devrait fêter avec exubérance l’année qui se termine et celle qui va commencer. Je ne sais pas si vous avez aimé 2013, mais moi, en tout cas, j’essaierai de l’oublier. Pour 2014, comme Raymond Devos, j’ai des doutes. De toute façon, c’est une question philosophique. Comme il est improbable qu’on ait été heureux pendant 365 jours, sauf si on a gagné le gros lot, je ne vois pas pourquoi on devrait se féliciter d’avoir été malade, d’avoir eu des fins de mois difficiles, ou de s’être disputé en famille ou au bureau. Et encore, je ne parle pas des vrais malheurs. Certes, ils sont souvent compensés par de petits bonheurs, comme d’agréables vacances en compagnie d’êtres chers, mais est-ce que cela mérite de manger des chocolats et de boire du champagne jusqu’à se sentir mal ? Rien de plus difficile d’exprimer un enthousiasme de commande, uniquement suscité par la date du dernier jour de l’année. En réalité, on devrait plutôt se féliciter d’avoir survécu à l’année qui finit et se préparer, dans le recueillement, aux problèmes de celle qui vient.
HUMEUR
Abstinence
Publié le 19/12/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3056
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