Les trois épisodes de canicule qu’a connu la France cet été auraient provoqué 3 300 décès supplémentaires (+6,5 %) par rapport aux années précédentes, estime l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans le rapport canicule qui vient d’être publié. Ce qui est loin des 15 000 décès supplémentaires qu’aurait engendré la canicule de 2003 (+55 %).
Par ailleurs l’InVS rappelle qu’une surévaluation du nombre de décès imputable à la chaleur n’est pas à écarter. En effet, la surmortalité est estimée par rapport à une moyenne portant sur les huit années précédant la canicule. Mais les calculs se fondent sur des données sans information sur les causes de décès. « Sur ces trois épisodes caniculaires, les excès de mortalité estimés ne peuvent être imputés entièrement à la chaleur ; il n’est pas possible à ce jour d’en évaluer la part », prévient l’InVS.
Ces épisodes ont également entraîné une hausse de la fréquentation des urgences et des hospitalisations pour pathologies en lien avec la chaleur, telles que l’hyperthermie/coup de chaleur, la déshydratation et l’hyponatrémie. « Les passages pour déshydratation et pour hyponatrémie concernaient majoritairement des personnes âgées, alors que les passages pour hyperthermie/coup de chaleur s’observaient davantage chez les enfants et les adultes de moins de 75 ans », indique l’InVS.
Pour rappel, le premier épisode caniculaire est survenu entre le 29 juin et le 8 juillet 2015, il a été marqué par sa précocité, son intensité, son étendue et sa durée. Le deuxième, allant du 13 au 23 juillet 2015, s’est concentré sur le quart Sud-Est avec une intensité moins importante que le premier. Un dernier, assez court, du 5 au 9 août 2015, a concerné un nombre plus réduit de départements sur la façade Est du pays.
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