Démographie médicale

10 % de médecins en moins d’ici à 2019

Publié le 23/02/2009

Article réservé aux abonnés

La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur « la démographie médicale à l’horizon 2030 : de nouvelles projections nationales et régionales ». Si la France comptait, début 2007, 208 000 médecins actifs - un plus haut historique - cet effectif devrait chuter de 10 % d’ici à 2019, avant de retrouver son niveau actuel en 2030. Mais la population devrait progresser de 10 % d’ici à 2030, ce qui ferait fléchir la densité médicale. C’est ce que prédit le scénario le plus probable, dit « tendanciel », mais « l’évolution de la démographie médicale dépendra largement des décisions publiques prises aujourd’hui et de l’évolution des choix individuels des jeunes médecins ». Les différents scénarios étudiés par la DRESS permettent de mesurer l’impact des différents outils d’ajustement que sont l’augmentation ou la diminution du numerus clausus et la répartition des postes ouverts aux épreuves classantes nationales (ECN) entre spécialités et régions. Les auteurs de l’étude soulignent que, du fait de la durée des études et du temps nécessaire au renouvellement des générations en activité, les conséquences des décisions et des choix sont longues à se matérialiser. Ainsi, l’effectif médical d’aujourd’hui est le fruit de la taille des promotions étudiantes des années 1960-1970.