« L'objectif de ma thèse était de démontrer la dualité du pharmacien. Nous devons assumer d'être à la fois professionnel de santé et commerçant, car l'un ne va pas sans l'autre. Sans l'officine, il n'y a pas d'exercice pharmaceutique et par conséquent, pas de pharmacien au service du patient », s'enthousiasme Marion Bigeard. Pari tenu, et plus que réussi.
Soutenue en décembre 2015, il y a un an tout juste, « L'attractivité de l'officine » a reçu le prix spécial du jury 2016 dans le cadre du prix de thèse Pharmacien de France-ANEPF. Ça commence bien et surtout, ça promet. Car à 26 ans, ce qui nous étonne le plus est sans aucun doute la maturité de notre jeune consoeur. « Il faut se remettre en question et avancer. Je sais que ce n'est pas facile, que cette démarche fait peur et impose de prendre des risques. Cela signifie de faire tomber des barrières, de lever nos propres freins. Je suis convaincue que cela est faisable. Quand on a l'envie, on trouve les moyens ».
Si certains pensent que ce discours relève de l'insouciance de la jeunesse, alors qu'ils lisent la thèse. « J'ai beaucoup étudié les solutions mises en œuvre dans d'autres secteurs. Aujourd'hui, l'attractivité de la pharmacie ne peut plus reposer uniquement sur la croix verte. Il faut savoir fidéliser sa clientèle et en attirer une nouvelle, proposer de nouveaux services ». Le passé nous a enseigné la prudence : « ces moyens issus des autres circuits commerciaux, de la grande distribution notamment, doivent avant tout être digérés parce que le médicament n'est pas un bien de consommation comme un autre. Le passé nous a montré l'effet délétère d'une pharmacie où le commerce prend le pas sur la santé. De ces informations brutes, il faut en extraire des méthodes adaptées à l'exercice officinal ».
Les jurys ne se sont pas trompés en honorant cette thèse et son auteur, dont l'énergie communicative fait l'effet d'un anti-dépresseur contre la morosité ambiante qui plombe trop souvent notre profession.
Soutenue en décembre 2015, il y a un an tout juste, « L'attractivité de l'officine » a reçu le prix spécial du jury 2016 dans le cadre du prix de thèse Pharmacien de France-ANEPF. Ça commence bien et surtout, ça promet. Car à 26 ans, ce qui nous étonne le plus est sans aucun doute la maturité de notre jeune consoeur. « Il faut se remettre en question et avancer. Je sais que ce n'est pas facile, que cette démarche fait peur et impose de prendre des risques. Cela signifie de faire tomber des barrières, de lever nos propres freins. Je suis convaincue que cela est faisable. Quand on a l'envie, on trouve les moyens ».
Si certains pensent que ce discours relève de l'insouciance de la jeunesse, alors qu'ils lisent la thèse. « J'ai beaucoup étudié les solutions mises en œuvre dans d'autres secteurs. Aujourd'hui, l'attractivité de la pharmacie ne peut plus reposer uniquement sur la croix verte. Il faut savoir fidéliser sa clientèle et en attirer une nouvelle, proposer de nouveaux services ». Le passé nous a enseigné la prudence : « ces moyens issus des autres circuits commerciaux, de la grande distribution notamment, doivent avant tout être digérés parce que le médicament n'est pas un bien de consommation comme un autre. Le passé nous a montré l'effet délétère d'une pharmacie où le commerce prend le pas sur la santé. De ces informations brutes, il faut en extraire des méthodes adaptées à l'exercice officinal ».
Les jurys ne se sont pas trompés en honorant cette thèse et son auteur, dont l'énergie communicative fait l'effet d'un anti-dépresseur contre la morosité ambiante qui plombe trop souvent notre profession.