LES SYNDICATS d’officinaux ont choisi une stratégie différente face aux baisses de prix sur les génériques inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014. Afin de ne pas cautionner ces baisses massives, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avait appelé à boycotter la réunion du comité de suivi des génériques de jeudi dernier. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officines (USPO) et l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) ont préféré s’y rendre. « Nos objectifs étaient de tout faire pour empêcher des TFR systématiques pour toutes les molécules substituées de plus de 5 ans même si les taux de substitution dépassaient les 85 %. Cette disposition aurait remis en question toute la cohérence du mécanisme d’économie des génériques et de l’adhésion des patients, explique le président de l’USPO, Gilles Bonnefond. Nous avons pu également défendre les pharmaciens face aux demandes des industriels pour éviter que, dans le cadre des 960 millions d’euros d’économies prévus par le PLFSS 2014, la contribution de l’officine soit plus élevée. » Reste à savoir s’ils ont été entendus.
Négociations sur les génériques
Les uns y vont, l’autre pas
Publié le 07/10/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3035
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %