Je me demande si je n’aurais pas déjà fait une réaction allergique à un vaccin. Dois-je être prudent ?
Il faut d’abord savoir si on est vraiment allergique et à quoi. Ensuite, Il est vrai que diverses substances pouvant être responsables de réactions allergiques sont présentes dans certains vaccins. Les protéines d’œuf de poule font partie de cette liste où l’on trouve aussi des antibiotiques et la gélatine. Cela étant, il faut savoir que l’allergie vraie aux protéines d’œuf, qui est très connue, est très rare et qu’il ne faut pas confondre une réaction locale produite par l’injection d’un vaccin à une réaction allergique authentique. Les symptômes des réactions les plus graves commencent souvent dans les minutes qui suivent l’inoculation d’un vaccin, mais peuvent se produire jusqu’à quatre heures plus tard. Au-delà de quatre heures, la vaccination est une cause moins probable. Enfin, lorsqu’ils apparaissent après 24 heures, la vaccination n’est pratiquement jamais en cause.
Il est très souvent possible de vacciner en prenant certaines précautions. Parlez-en à votre médecin et n’ayez surtout pas d’attitude de rejet a priori.
Je me pose la question de faire vacciner ma fille de 12 ans contre le cancer de l’utérus. Est-ce vraiment utile ?
Il faut d’abord rappeler qu’il est aujourd’hui parfaitement établi que le cancer du col de l’utérus est une complication à long terme, après environ 10 à 15 ans, de l’infection chronique par certains virus appartenant au groupe des papillomavirus, ou HPV, transmis lors de rapports sexuels. On diagnostique chaque année dans notre pays environ 3 000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus, cancers à l’origine d’environ 1 000 décès annuels. D’autre part, Le dépistage par frottis détecte environ 40 000 lésions précancéreuses, qu’il faut ensuite traiter, avec parfois des conséquences très gênantes.
Les vaccins anti-HPV empêchent l’apparition des lésions précancéreuses, étape intermédiaire avant l’apparition du cancer. Leur efficacité est de 70 à 75 %. Abaisser des trois quarts le risque de ce cancer représente un progrès très positif.
Il est essentiel de vacciner avant que le début de l’activité sexuelle, donc avant tout risque de contact avec un HPV, car en cas d’infection la vaccination sera inefficace.
En France, cette vaccination est recommandée par les autorités sanitaires pour toutes les jeunes filles âgées de 14 ans.
Je vais bientôt faire vacciner mon fils de 4 mois. Quelle dose de « crème contre la douleur » dois-je lui appliquer ?
L’anesthésique local, à appliquer sur la peau, le plus répandu, est Emla. L’efficacité dépend de la quantité de produit utilisée et du temps d’application. Il faut aussi l’appliquer au bon endroit !
La profondeur d’anesthésie est de l’ordre de 3 mm au bout d’1 heure et de 5 mm au bout de 2 heures (activité maximum).
La dose maximale varie en fonction de l’âge : 1 g entre 0 et 3 mois, soit 1 patch (à ne pas renouveler avant 12 heures) et 2 g entre 3 à 12 mois, soit 2 patchs simultanés.
Enfin, un délai d’attente minimal d’environ 1 heure est recommandé, le produit étant pleinement efficace durant environ 4 heures.
Article suivant
Quelques définitions
Les questions à l’officine
Quelques définitions
Les vaccins recommandés
Les mots du client
Les vaccins obligatoires
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %