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Désaccord sur l’accord

Publié le 21/05/2013

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LE CONSEIL d’administration de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), à l’unanimité, n’a pas donné mandat à son président, Philippe Gaertner, pour signer l’avenant définissant de nouveaux objectifs de substitution pour 2013. La FSPF note un relèvement des seuils de substitution pour les molécules entrant dans le répertoire et une augmentation à 65 % du taux individuel à atteindre pour éviter des sanctions, sans rien en échange. En effet, le versement des primes pour 2012 a pris du retard et les négociations sur l’évolution de la rémunération n’ont, pour l’heure, pas permis d’aboutir à de réelles propositions de la part de l’assurance-maladie. « On nous demande de signer un texte prévoyant des efforts supplémentaires, sans contrepartie », explique Philippe Gaertner. Aussi, « dans un contexte de plus en plus tendu pour les officines, et alors que se prépare un nouveau plan Médicament dans le cadre du PLFSS 2014, la FSPF renouvelle la demande d’intervention adressée à Marisol Touraine, ministre de la Santé, aux fins d’arbitrage des modalités de création de l’honoraire pharmaceutique de dispensation nécessaire à une réponse positive aux sollicitations des Pouvoirs publics en faveur d’une implication croissante de la profession dans le système de santé ».

De leur côté, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) ont d’ores et déjà annoncé qu’ils parapheraient le nouvel avenant. Et leurs signatures suffisent à valider le texte. D’autant que pour Gilles Bonnefond, il n’y a plus de temps à perdre. « De nouveau nous allons avoir un accord pour six mois, alors que nos résultats vont être observés sur l’année complète », s’inquiète le président de l’USPO. L’enjeu, rappelle-t-il : dégager 150 millions d’euros de prime pour le réseau, soit entre 7 000 et 8 000 euros pour une officine moyenne. Le double de 2012.

C. M.