Après avoir agrandi l’écran en grignotant les marges, les fabricants de smartphones concentrent leurs efforts sur ce qui est devenu la première demande des utilisateurs, la photographie. Alors que le double appareil photo à l’arrière est devenu la norme dès l'entrée de gamme, on assiste à une surenchère de capteurs (l'Américain Light annonce un mobile à 9 capteurs). Comment s’y retrouver ?
Il faut savoir que plus le nombre de pixels du capteur est important, plus les photos sont de qualité ; mais aussi qu'une belle photo ne dépend pas seulement du nombre de Mégapixels, également de la mise au point et de l’autofocus, de la longueur focale, de la taille (physique) du capteur, de l’ouverture des photosites, du diaphragme, etc.
La tendance qui consiste à multiplier des capteurs spécifiques vient de ce que le gros handicap des mobiles par rapport aux « vrais » appareils photos est l’absence de zoom optique (lorsqu’on zoome en écartant les doigts sur l’écran, le capteur photo n’utilise plus que les pixels du centre et donc l’image perd en qualité). Or, tenter de loger un capteur unique avec un zoom optique de qualité dans un smartphone qui est devenu de plus en plus fluet, est impossible.
C’est ainsi que le Galaxy A9 (disponible le 15 novembre à 599 €), bien que présentant une fiche technique moyenne, est riche de quatre capteurs : un capteur pour les photos grand-angle (120°, 8 Mpx), un capteur pour les prises de vues normales (24 Mpx), un téléobjectif (10 Mpx) et un capteur servant à créer de la profondeur de champ avec l’arrière-plan flouté (5 Mpx).
Pour son haut de gamme Mate 20 Pro (999 €), le Chinois Huawei cumule pour sa part un capteur ultra grand angle de 20 Mpx, un capteur grand angle de 40 Mpx et un téléobjectif de 8 Mpx, sans oublier le capteur 24 Mpx à l’avant pour les selfies.
Intelligence artificielle
Comment alors Google est-il parvenu à faire au moins aussi bien, selon les spécialistes, que ses concurrents avec le Pixel 3 (859 € avec 64 Go de stockage et 959 € avec 128 Go) et son unique capteur 12 Mpx ? Grâce au co-processeur Pixel Visual Core, capable d'analyser la photo prise par le smartphone et de lui appliquer les meilleurs réglages possibles, et ce, en fonction de la situation.
Le Pixel 3 peut ainsi zoomer numériquement ou bien, avec une pointe d'IA, optimiser les photos et proposer du bokeh (flou artistique d'arrière-plan) au niveau des portraits. Sachant que Google intègre un second module caméra très grand angle en façade, afin de capturer des selfies de groupe. Une fonction permet de suivre un sujet (que celui-ci bouge ou qu'on bouge la caméra pour recadrer), une autre détecte le mouvement et prend en rafale pour donner à choisir la photo « idéale », une autre encore offre la possibilité d'insérer des animations, etc.
En résumé, il semble qu'un bon traitement logiciel vaut autant que plusieurs modules sophistiqués !
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