Publiée dans « The Journal of Clinical Investigation », cette étude a inclus 60 sujets, séparés selon le mode d'administration vaccinal, transcutané, intradermique et intramusculaire.
Ce dernier mode, qui caractérise le vaccin en France, entraîne majoritairement une réponse humorale (par anticorps), mais plus difficilement une réponse cytotoxique. « Nous cherchons à comprendre comment cette réponse pourrait être induite par les cellules de l'immunité innée, les premières impliquées dans la réponse immunitaire », explique B. Combadière, co-auteure de l'étude.
Si la qualité de la réponse immunitaire varie en fonction du mode d'administration, l'analyse de l’expression des gènes de l'immunité innée 24 heures après la vaccination a montré que les individus se distinguaient en deux groupes seulement, en fonction de leur réponse immunitaire, et non en trois selon le mode d'administration. La réponse humorale ou cytotoxique peut donc davantage être prédite par le profil des gènes que par la voie d'administration. La découverte de biomarqueurs de la réponse immunitaire permettrait d'ajuster à terme la stratégie vaccinale.
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