L'année dernière, le salaire moyen du titulaire est passé de 56 800 à 59 000 euros. Indexée à l'activité, cette hausse équivaut à 2,85 % du chiffre d'affaires. Les titulaires auront été finalement moins gourmands qu'en 2020, année à l'issue de laquelle ils avaient affecté 2,91 % du chiffre d'affaires à leur rémunération.
Pour autant, en 2021, au regard d'un chiffre d'affaires en hausse de 6,36 %, ce salaire tient compte de leur investissement dans les TAG et la vaccination. Le revenu des titulaires des zones rurales se situe dans la moyenne tandis que ceux des gros bourgs perçoivent 65 400 euros. La hausse est plus marquée en zones urbaines où les titulaires se sont augmentés de 4,55 %. Il faut dire qu'avec 53 200 euros leur rémunération est la plus basse. Plus modestes, les gérants en centres commerciaux se sont gratifiés d'une hausse de 0,47 %, à 62 900 euros annuels.
Avec une hausse moyenne qui atteint plus de deux fois le taux d'inflation, tous les titulaires se sont récompensés de cette année difficile. Avec quelques disparités toutefois. En bas de l'échelle, les pharmaciens des officines d'un chiffre d'affaires inférieur à un million d'euros et entre un et deux millions sont ceux à avoir opéré le rattrapage le plus important (voir ci-dessous).
Comme le soulignent une nouvelle fois les experts-comptables, le poids relatif de l'endettement dans les petites structures ne permet pas toujours de rémunérer correctement le titulaire. L'attractivité de l'officine est par là même pénalisée. Car, soulignent-ils, le niveau de rémunération aura mécaniquement un impact sur le prix de cession par l'application du multiple de l'EBE retraité, en tenant compte des prétentions du futur titulaire.
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