Une recrudescence d'erreurs de codage de l'acte de vaccination et du vaccin entraîne actuellement une augmentation des rejets de type « vaccin grippe sans exo prév ». Rappel de la procédure.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a été alertée de difficultés rencontrées par les confrères lors de la facturation de l'acte de vaccination antigrippale et du vaccin. Afin de remédier à la hausse de rejets qui en découle, elle rappelle que doivent être identifiés sur la feuille de soins d'une part le pharmacien prescripteur et d'autre part le pharmacien exécutant la vaccination.
L'acte de vaccination doit être codé VGP pour sa facturation, ce qui ouvre droit au tiers payant, avec une prise en charge à hauteur de 60 % pour le régime obligatoire et de 40 % pour le régime complémentaire. Attention ! Au 1er novembre, la prise en charge de l'acte de vaccination évolue : il sera dès lors remboursé à 70 % par l'assurance-maladie et à 30 % par le régime complémentaire. Si le bon mentionne que « l'acte d'injection est pris en charge au titre de l'ALD », l'acte est alors pris en charge à 100 % par le régime obligatoire.
Quant au vaccin, il doit être codé PREV ou DPREV selon les logiciels. Sa prise en charge est de 100 % par le régime obligatoire.
Par ailleurs, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) signale que les difficultés de codage de l'acte et du vaccin rencontrées par les complémentaires Actil et Viamedis sont « désormais résolues » et que les pharmaciens peuvent donc « recycler leurs factures auprès de ces organismes ». En outre, l'USPO précise que le problème de codage concernant les vaccins Vaxigrip et Influvac Tetra « est maintenant terminé ».
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine