Ignorant la position de l’OMS et de l’Agence européenne du médicament, le Danemark a annoncé hier qu’il abandonnait le vaccin Janssen, en raison de possibles effets secondaires graves. Si la Commission européenne ne s’est pas encore prononcée sur une réaffectation de ces doses, celles-ci pourraient être proposées aux autres États européens.
Après avoir renoncé au vaccin AstraZeneca, l'autorité sanitaire danoise a décidé de se passer également du vaccin Janssen (Johnson & Johnson), considérant que les avantages de son utilisation ne l'emportaient pas sur le risque de provoquer un éventuel effet indésirable, notamment une VITT (thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par vaccin).
La décision du Danemark n'affecte en rien la décision française, a rappelé ce midi le ministère de la Santé, lors de son point hebdomadaire. La France a en effet suivi l’avis de l’Agence européenne du médicament (EMA) qui a estimé favorable le rapport bénéfice/risque du vaccin Janssen, malgré un risque très rare de thrombose. En France, le vaccin est recommandé en ville pour les populations âgées de 55 ans et plus, sans condition. Pour le moment, la Commission européenne n’a pas encore tranché sur la question du partage des doses danoises. Cependant, comme l’a souligné un représentant du ministère de l’Économie ce midi, dès que la réaffectation de ces doses sera abordée, la France se positionnera.
Injecté depuis la semaine dernière dans les pharmacies et les cabinets médicaux, le vaccin Janssen connaît un bon début. 70 000 ont déjà été administrées sur les quelque 200 000 livrées entre la semaine dernière et cette semaine. Ce vaccin devrait connaître une montée en charge avec l’arrivée de 600 000 doses la semaine du 10 mai, puis de 500 000 autres la semaine suivante.
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