Dans le contexte actuel, la réduction des délais de paiement prévue par la loi de modernisation de l’économie (LME) est ressentie comme un nouveau coup porté aux officines. Afin d’aménager la mesure les syndicats d’officinaux ont signé deux accords interprofessionnels tels que la loi les y autorise. Le premier, conclu avec le LEEM, concerne les médicaments de prescription médicale facultative non remboursables achetés en direct. Le second, a quant à lui trait aux compléments alimentaires. Mais leur entrée en vigueur reste suspendue à une décision de la DGCCRF*. Celle-ci a jusqu’au 31 mars pour rendre son avis.
De leur côté, l’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) présidée par Daniel Buchinger, et l’association des Grandes pharmacies de France de Jean-Louis Mares, ont directement plaidé leur cause auprès de Christine Lagarde. Dans un courrier adressé à la ministre de l’Économie, mais aussi à la DGCCRF*, ils demandent en effet une dérogation sur le règlement des spécialités à 2,1 % de TVA, les produits de parapharmacie et ceux du monopole pharmaceutique dont la TVA est à 19,6 %. « Cette demande intervient dans l’intérêt des laboratoires et des pharmacies françaises en raison du nombre de commandes plus importantes à réaliser sans dérogation, expliquent-ils. Les 60 millions de français, patients consommateurs, pourront ainsi bénéficier de meilleurs tarifs sur les produits cités ».
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