Dans son rapport intitulé « pharmacovigilance et gouvernance de la chaîne du médicament », l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) formule 41 propositions visant à réformer la pharmacovigilance et la politique du médicament. La préconisation la plus radicale vise à interdire la visite médicale et, suite à cette interdiction, à baisser le prix des médicaments. L’économie ainsi réalisée servirait à financer le développement professionnel continu, une information publique pour les professionnels de santé et le grand public, ainsi que la recherche pharmaceutique publique et privée sur le médicament. Les propositions plus consensuelles portent sur la simplification de la notification de pharmacovigilance et la sensibilisation des professionnels de santé et des patients à son intérêt de santé publique. L’IGAS souhaite aussi que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) puisse mener elle-même des méta-analyses et des analyses pharmacologiques et recommande d’apposer un triangle noir sur les boîtes de médicaments sous surveillance particulière. Concernant l’autorisation de mise sur le marché, la mission réclame, comme les Assises du médicament, que le critère retenu soit une « valeur ajoutée thérapeutique », et pas seulement un rapport bénéfices/risques positif.
Enfin, l’IGAS préconise une intégration du Comité économique des produits de santé (CEPS) dans les fonctions médico-économiques de la Haute Autorité de santé (HAS).
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion