Âgé de 66 ans, Metin Arditi a quitté la Turquie à l’âge de 7 ans pour la Suisse, où il réside. Physicien atomiste, président de l’Orchestre de la Suisse romande et enseignant d’université, il a créé et préside la fondation Les Instruments de la Paix-Genève, qui favorise l’éducation musicale des enfants de Palestine et d’Israël. Il a écrit plusieurs essais et sept romans dont la plupart sont publiés chez Actes Sud, dont « Dernière Lettre à Théo », « la Pension Marguerite » et « l’Imprévisible ».
« Le Turquetto » (Actes Sud), le petit Turc, est le surnom que Titien aurait donné au héros de ce roman historique brillant, que le jury a distingué à l’unanimité. Il retrace le destin de cet artiste de la Renaissance, né juif en 1519 dans la Constantinople musulmane sous le nom d’Elie Soriano, émigré à Venise sous celui d’Elias Troyanos, et qui aurait fait une carrière exemplaire sous le nom de Turquetto. C’est lui qui aurait peint le célèbre tableau « l’Homme au gant » attribué au Titien. Condamné à mort par l’Église, ses toiles brûlées, il échappa de peu à la pendaison.
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