Vous souscrivez en mai 2009 des parts de FCPI pour bénéficier de la réduction d’ISF. Vous versez 21 000 euros, dont 1 000 de droits d’entrée (soit 5 %). Ce fonds prévoit d’investir 60 % de son actif dans des PME ouvrant droit à la réduction d’ISF.
Les versements pris en compte pour le calcul de la réduction d’ISF s’élèvent à 12 000 euros [(21 000 - 1 000) x 60 % ]. Au titre de l’ISF 2009, vous bénéficierez d’une réduction d’ISF de
6 000 euros (50 % de 12 000 euros).
Pour votre impôt sur les revenus de 2009, la
réduction d’impôt sera calculée sur la base des 40 % de vos versements n’ayant pas ouvert droit à la réduction d’ISF, soit 8 000 euros, auxquels on ajoute la quote-part correspondante de frais sur versements, soit 400 euros (5 % de
8 000 euros). Votre réduction sera donc de
2 100 euros (25 % de 8 400 euros). Au total, pour 21 000 euros investis, vous aurez réduit vos impôts – IR et ISF – de 8 100 euros, soit une réduction cumulée représentant 38,5 % (seulement...) de vos versements.
Mais il faudra certainement attendre 2019 pour récupérer les 21 000 euros investis, car les FIP et FCPI ont une durée de vie généralement égale à 10 ans. De plus, si les parts sont en principe librement négociables dès leur souscription, leur cession se heurte à la difficulté de trouver un acheteur dans la mesure où le rachat de parts n’ouvre plus droit aux réductions d’impôt. Enfin, si la plus value – peut être à terme valable, la perte des capitaux investis ne doit pas non plus être exclue.
Donc, n’investissez pas des fonds dont vous pourriez avoir besoin avant dix ans et attention à ne pas consacrer à ce type d’investissement plus de 5 à 10 % de vos actifs financiers.
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